Description
Huit octaves
Vienne, 1900. Lorsque le compositeur, chef d’orchestre et pianiste italien Ferruccio Busoni transcrit méticuleusement les célèbres oeuvres pour orgue de Jean-Sébastien Bach, il se rend compte qu’il lui faut des basses supplémentaires pour égaler la sonorité enveloppante des immenses tuyaux de basse de 16 à 32 pieds de l’orgue.
Ludwig Bösendorfer relève le défi. Il construit le premier piano à queue de concert avec une tessiture de huit octaves. Busoni n’est pas le seul à remarquer le potentiel exceptionnel de ce piano : Bartók, Debussy et Ravel eux aussi composent des oeuvres exploitant les qualités de résonance phénoménales de cet instrument, compositions qui ne pourront être jouées fidèlement que sur ce piano, surnommé l’Impérial.
Même lorsqu’elles ne sont pas jouées, les touches supplémentaires entrent en vibration dès la première note et projettent, grâce à l’immense table d’harmonie, une sonorité orchestrale inouïe. L’Impérial de Ludwig Bösendorfer est aujourd’hui encore le fleuron du précieux savoir-faire artisanal Bösendorfer et du patrimoine musical de la maison.
Une sonorité orchestrale
« Je ne me contente jamais de la simple perfection. Ce qui m’intéresse, c’est ce qui est unique. Bösendorfer me donne une voix unique, une palette de couleurs musicales unique, des outils uniques pour concrétiser ma vision. Du studio d’enregistrement le plus intime aux volumes majestueux du Royal Albert Hall, Bösendorfer est mon choix de prédilection. »
Valentina Lisitsa